De pouvoir, par exemple, avoir votre référentiel magasin pour du Click & Collect ou bien un référentiel des ingrédients avec leur provenance dans l’agroalimentaire et même gérer du contenu pour applications tablette ou sites web « classiques ».
Avant de rentrer dans les détails, commençons par définir 3 termes :
Comme vous pouvez le constater, ces termes font (tous) référence à des logiciels permettant de gérer des données (produits).
La première définition de PXM étant plus rare et due à une intégration spécifique d’un PIM par l’ajout de fonctionnalités PLM, j’utiliserai la deuxième définition pour la suite de ce tips.
Ce n'est plus un secret le PIM est un outil crucial pour optimiser la gestion des données produits. Cependant, il arrive régulièrement que vous ayez besoin de référentiels associés à vos produits.
Prenons l’exemple des produits technologiques. Lors de la commercialisation de ces articles, il est essentiel de développer un discours marketing cohérent autour des technologies qu’ils utilisent, et il est probable que plusieurs produits partagent les mêmes caractéristiques techniques. Traditionnellement, avec un PIM, vous devriez dupliquer ce contenu sur tous les produits concernés, ce qui est à la fois chronophage et fastidieux.
Heureusement, les solutions PIM modernes offrent un modèle de données plus flexible, permettant de gérer des référentiels qui coexistent avec le référentiel produit. Par exemple, vous pouvez créer un référentiel « technologie » que vous associez aux produits. Ainsi, si un nouveau produit utilise une technologie déjà intégrée dans le PIM, il vous suffit de faire l'association. Vous n'aurez plus besoin de reproduire tout le discours marketing associé à cette technologie.
Cette approche marque une transition d’une logique PIM vers une logique PXM (Product Experience Management), et certains experts parlent même de MDM (Master Data Management). On ne se limite plus à la gestion des données produit, mais on englobe aussi les données structurelles associées. Dans notre exemple, cela inclut la technologie elle-même, permettant ainsi de passer d'une gestion centrée sur le produit à une gestion intégrée dans l'écosystème produit.
Voici quelques exemples de référentiels complémentaires que l’on peut trouver dans un PIM :
Cette vision PXM est d'autant plus pertinente pour les entreprises de services. À première vue, une société proposant principalement des services pourrait penser que le PIM n’est pas nécessaire en raison du nombre limité de canaux digitaux et de services à gérer. Cependant, avec une approche PXM, la contribution autour des services devient cruciale.
Imaginons une entreprise dans le domaine de la coiffure avec plusieurs salons. Cette entreprise propose des coupes de cheveux, des colorations et divers traitements capillaires, tout en vendant des produits de soins capillaires. Prenons le cas des colorations. Bien que le discours autour de la teinture soit généralement similaire, une perspective PXM permettrait de créer un référentiel dédié à la teinture. Vous pourriez développer un discours marketing complet autour de chaque type de coloration (type de cheveux, conseils d’entretien, images) et éventuellement associer cette teinture à des produits spécifiques que vous commercialisez.
Cette modélisation offre deux avantages clés :
Comme vous pouvez le constater, un PIM avec une vision PXM peut considérablement élargir vos possibilités en termes de marketing et de stratégie digitale.
Cependant, tout cela reste théorique tant que les contributions ne sont pas effectuées. Un PIM sans données enrichissantes ne sert pas à grand-chose.
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