Premièrement, et c’est le point crucial, un site e-commerce n'affiche jamais la quantité en stock aux utilisateurs… et c’est tant mieux.

Pour comprendre pourquoi, il faut déjà se rappeler ce qu’est fondamentalement un site e-commerce : une boutique en ligne. Voici donc la correspondance entre les deux mondes :

• Le catalogue de vos produits ↔️ les rayons du magasin. On peut même dire que la page d’accueil du site équivaut à l’entrée de votre magasin, l’endroit où vous présentez vos offres du moment.
• La page produit ↔️ regarder un produit dans un rayon spécifique de votre magasin. C’est l’endroit où le client a accès à une notion de quantité en rayon (pas en stock 😊)
• Le panier du site e-commerce ↔️ le panier ou caddie du client en magasin.
• Le paiement ↔️ le passage en caisse

Il y existe cependant une différence, la livraison. Dans le e-commerce, mis à part les produits dématérialisés comme les licences logicielles, le client ne repart pas tout de suite avec ses produits. Contrairement à un magasin physique, il faut livrer les produits. Pour l’instant le produit est toujours en stock dans votre entrepôt… mais réservé.

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Maintenant que vous avez les équivalences en tête, regardons comment fonctionne le stock du e-commerce sur un cas unitaire :

• Quand vous définissez un stock d’un produit, vous définissez le stock en entrepôt.
• A ce moment, la solution e-commerce va calculer une quantité « en rayons », vendable. S’il n’y a pas de configurations particulières (stock de sécurité, pré-commande), cette valeur va être égale MOMENTANÉMENT à votre quantité en stock
• Quand un client décide de mettre un produit dans son panier, la quantité vendable est décrémentée. Le client a « réservé » le produit mais physiquement, votre produit est toujours dans votre entrepôt, en stock. La quantité vendable est la valeur permettant d’afficher la quantité disponible au client.
• Au final, le client n’est pas totalement sûr de vouloir le produit et le supprime de son panier, le stock vendable est réincrémenté.
• Si le client veut vraiment son produit, il va ensuite payer. Suite à cela, une commande est créée dans la solution. Le stock n’est toujours pas décrémenté.
• Dans votre entrepôt, vous recevez la commande et vous la traitez. Vous faites remonter au site e-commerce le traitement de la commande. Le stock est enfin décrémenté. Votre produit n’est plus dans vos locaux.

Mais comment fonctionne le stock de votre site e-commerce ?

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Maintenant, imaginons que nous décidons de vouloir afficher en temps réel le stock aux utilisateurs de votre site e-commerce. Que peut-il bien se passer ?

Si l’usage est uniquement informatif sur la fiche produit, le stock « utile » est lui classiquement alimenté. Vous pouvez facilement vous retrouver dans le cas où le produit est affiché en stock mais plein de commandes sont à traiter. Résultat, le site refuse de vendre le produit au client, car pour lui le nombre de réservations font que par calcul du stock utile, on ne puisse plus vendre mais on affiche toujours l’information “stock disponible” au client. C’est la garantie d’un taux de conversion en chute libre. Possibilité à écarter définitivement !

Si l’usage est de se baser sur cette valeur pour commander, cela demandera tout d’abord une surcharge importante (vous pouvez déjà sortir la planche à billets…). Si encore cela faisait le job malgré le prix…

Voici l’implémentation fonctionnelle la moins dévastatrice. A chaque ajout dans le panier, votre e-commerce envoie à votre ERP (logiciel permettant entre autres de gérer les stocks) un stock décrémenté. A chaque fois qu’un produit est enlevé du panier, le stock est réincrémenté.

• Problème : le stock présent dans votre ERP ne reflète pas le stock en entrepôt. Cela dérègle totalement votre logistique et vos coûts d’exploitation explosent (le stock physique « en trop » n’est que l’effet de bord le moins désagréable).
• La solution : Le stock envoyé au e-commerce ne doit pas être le vrai stock physique, cela doit être calculé. En conséquence, vous demandez une surcharge à votre intégrateur ERP (vous sortez encore la planche à billets…). Et là, félicitations, vous venez de résoudre votre problème en réinventant la roue… en moins bien. Ce n’est rien de plus que le fonctionnement natif d’une solution e-commerce, mais cette fois-ci partagée sur deux logiciels en surchargeant ceux-ci.

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Vu que vous avez surchargé des éléments essentiels :

• Vous avez perdu des fonctionnalités de vos différents logiciels (de telles surcharges ont forcément des conséquences)
• Vous priez à chaque à chaque application de patch de montée de version (même de sécurité) que votre système ne s’effondre pas
• Si vous avez des solutions propriétaires, dans le meilleur des cas, l’éditeur s’est désengagé de toute responsabilité en cas d’erreur sur son logiciel
• Vous priez que la direction ne se rende jamais compte du pot-au-rose

Bref, c’est un franc « succès ».

Comme vous avez pu le constater, cela avait l’air bien sur papier, mais déplorable dans la vraie vie.

Nous finirons cet article par une citation bien connue : « L’informatique, ce n’est pas magique »

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Vous cherchez à simplifier la gestion opérationnelle de votre stock et la productivité de vos équipes cet article peut vous aider : ici

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